Créatives, talentueuses, inspirantes : les personnes avec lesquelles nous avons la chance de travailler et de collaborer ne cessent de nous épater.
Entrez dans leur univers, découvrez ce qui les anime au quotidien et, comme nous, tombez sous le charme de leur travail !
Rencontre avec Marine, co-fondatrice de The Host
Elle a toujours (très) bon goût et sait dénicher des lieux d'exception comme personne. Direction Paris pour rencontrer Marine Madani, propriétaire des maisons d'hôtes Le Moulin et Solézane, et co-fondatrice de la plateforme The Host.
Dis-nous tout sur toi !
Je suis Marine Madani, je vis à Paris et je suis la co-fondatrice de deux maisons de vacances : Le Moulin et Solézane. Je suis également co-fondatrice de The Host, une plateforme de réservation spécialisée dans la curation d'hôtels, maisons d'hôtes et maisons de vacances d'exception.
Pourquoi avoir choisi de faire ce que tu fais dans la vie ?
Après plus de dix ans dans le prêt-à-porter, j’ai eu envie de ralentir, de revenir à des choses simples. J’ai toujours aimé recevoir, organiser des voyages entre amis et soigner les détails. Avec mon mari, on a acheté une maison de campagne avec cette ambition : créer un lieu pour se rassembler et créer de jolis moments. Et puis je me suis dit : si ce lieu nous rend si heureux, pourquoi ne pas le partager ?
Le Moulin est devenu une maison de campagne pour d’autres aussi. Ensuite Solézane est arrivée, comme la petite sœur. Et comme je ne trouvais pas de plateforme qui regroupait vraiment des lieux inspirants et bien décorés, j’ai créé The Host.

Que représente ton activité pour toi ?
Mon activité est l'alignement parfait entre mes passions innées : l'art de recevoir, la décoration (aidée par l'œil aiguisé de mon mari) et l’organisation. S’ajoute à ça mon passé avec mon expertise en communication et web qui me sert chaque jour.
Gérer les maisons, c'est m'assurer que les voyageurs ne se soucient de rien : chaque détail est pensé, l'équipement est complet, et ils se sentent comme à la maison.
Avec The Host, je transpose cette approche en offrant aux voyageurs un outil qui leur fait gagner du temps, leur permettant de trouver un lieu qui leur ressemble sans la charge mentale des recherches interminables. J’aime optimiser, faire gagner du temps, autant aux voyageurs qu’à moi.
Quel est ton lien avec blime ?
blime, c’est exactement le type de marque qui me parle : les détails bien pensés, les échantillons qui simplifient la vie et surtout la qualité des produits qui nous fait gagner un temps fou pendant les travaux. Le service pro est top : tu peux avoir un super produit, mais si l'humain n'est pas là, ça sert à rien. Et j’aime beaucoup leurs collaborations, qui font évoluer l’offre.
Pour la rénovation de Solézane, j'ai justement choisi de n'utiliser que des couleurs blime !


Quel est ton rapport aux couleurs ?
Les couleurs ont beaucoup d’impact sur mes humeurs, ma concentration, mes émotions. J’ai d’ailleurs adoré le livre L’étonnant pouvoir des couleurs de Jean-Gabriel Causse.
J’admire les univers très colorés, comme ceux de la Villa Medjé ou de Lisa Gachet, même si c’est vrai que chez nous, on a tendance à utiliser des teintes beaucoup plus chaudes, intemporelles et enveloppantes.
Si tu devais être une couleur (blime ou non), laquelle serais-tu ?
Pas facile de choisir… mais j’aime beaucoup Goudes Enough, ce blanc champagne pâle qui habille et rythme un espace sans dominer.
Tu vis entre Paris et la Sarthe : quelles sont tes adresses coup de cœur ?
C’est amusant parce qu’on dit souvent qu’à la campagne il n’y a rien à faire… et pourtant, j’y suis beaucoup plus active ! J’adore chiner à La Chartre-sur-le-Loir, faire les vides-maisons, ou dîner chez O’Saule.
À Paris, je suis plus souvent derrière mon ordi. Mais quelques adresses me suivent toujours : le meilleur cookie chez Gramme 11, le marché de Richard-Lenoir, un soin du visage chez Oh My Cream, un burger chez Sold Out, des tissus au Marché Saint-Pierre, et le concept store Landline pour faire (ou me faire) des cadeaux !
Qu’est-ce qui t’inspire le plus en ce moment ?
Les lieux que je visite pour The Host : les histoires des propriétaires, les choix d’architectes, les attentions portées au service…
Et aussi les décors des séries des années 70 : une mine d’inspiration déco !
Quel est le conseil que tu pourrais donner à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le même milieu professionnel que toi ?
Il faut être un vrai couteau suisse : communication, administratif, commercial, déco… et aimer autant le ménage que les travaux car, même avec des équipes, il faut toujours mettre la main à la pâte.
Toujours se remettre en question, écouter les voyageurs, tester tout soi-même. Si vous avez un lieu, dormez dans chaque chambre. C’est là qu’on découvre les petits détails : un volet qui grince, un radiateur bruyant, une patère manquante et toutes ces petites choses qui changent vraiment l’expérience.
